lundi 11 novembre 2013

Les Taiwanais

Un de mes premiers buts à Taiwan est de me faire des amis Taiwanais. Ça peut paraître drôle, mais c'est difficile à obtenir. Les taiwanais sont timides, parlent chinois et nous prennent pour des aliens (j'exagère, mais pas beaucoup). A l'école, j'ai changé de classe. Ma nouvelle classe ne me parle presque pas. Je sais que c'est parce qu'ils sont timides et que je dois aller vers eux. Je fais du mieux que je peux, mais ce n'est pas facile, encore qu'après 3 semaines, ils commencent à se libérer un peu. Par contre j'ai de meilleures relations avec mon ancienne classe, très amicale. J'ai un ami très proche, je suis déjà allé chez lui 2 fois. Il est très intéressé par la france. Je suis aussi sorti avec un autre ami, qui m'a emmené dans des endroits que seul les taiwanais peuvent trouver. C'est ce que je recherche, des amis qui me montrent leur pays. J'ai quelques autres connaissances dans mon école, mais rien d'aussi fort qu'avec mon premier pote.
La plupart des taiwanais sont gentil. Gentil, c'est le mot. Seulement, j'ai découverts que, pour certains, ce n'est qu'une façade, mais à l'intérieur ils pensent tout autre chose. il faut donc faire attention. Une grosse différence entre les français et les taiwanais, qui rend plus difficile de se sentir à l'aise, détendu en leur présence.

Malgré cela, j'adore toujours Taiwan, les choses sont plus "tassées", réalistes. Mon chinois avance, je réussi plutôt bien les tests, durant les leçon. Après, parler, c'est autre chose...

My best friend
Mon deuxieme meilleur ami, un peu bizard mais tres sympa

dimanche 10 novembre 2013

La nouvelle "famille"

Vous vous attendez sûrement à ce que je parle de ma famille d'accueil. Et bien non, ce n'est pas de cette famille là dont je compte parler. Cette "famille", c'est les exchanges students, foreigners, ou encore, "étrangers". C'est encore un autre avantage de l'année d'échange avec le Rotary International : nous sommes nombreux à venir à Taiwan, et venant de tous les continents. C'est, en quelque sorte, un échantillon de la population mondiale qui se retrouve ici, c'est magique. Evidemment, le fait de partager la même expérience nous rapproche beaucoup, ce qui créé un lien unique entre toutes ces personnes si différentes et pourtant identiques.

            D'abord, les francais. Le fait est que, dans mon district, les francais sont les plus nombreux (nous 10 français sur une quarantaine de foreigners). Et comme le fait d'avoir la même culture, la même langue et le même pays raproche forcément, et bien le résultat après 3 mois est que mes meilleurs amis sont français. C'est "normal", mais ce n'est pas forcément ce que je souhaitais. Mais je compte parler de ça plus précisément dans un autre article.
            Par contre, cela ne m'empêche pas de connaître la plupart des foreigners. Pense avoir un caractère assez jovial, ce qui me permet de me lier avec pas mal de gens, j'ai des amis de nombreux pays. On sort ensemble, parler, visiter, je l'avoue je sors plus avec les exchanges students qu'avec les taïwanais. Pourquoi? Parce que les taïwanais sont très difficiles d'accès, timides, parlant une autre langue, pensant différemment... ce qui ne m'empêche pas, je le répète, d'avoir des amis taïwanais.
            Au début de l'échange, tout les foreigners étaient très unis, du fait que personne ne se connaissaient. Maintenant, quelques groupes se sont formés ou sont entrain de se former. Nous faisons toujours des sorties tous ensemble, mais c'est différents. Mon but et de ne pas rester dans un groupe fixe et d'essayer de sortir avec un peu tout le monde... plus facile à dire qu'à faire.
            J'aimerais en profiter pour parler de mon "colloc", le brésilien avec qui je vie. Il a un caractère très particulier. Les 2 premières semaines, je ne l'ai pas aimé. Puis, je me suis en quelque sorte "habitué" et nous sommes devenus les meilleurs amis du monde. Ca a des bons cotés de n'être jamais seul, de pouvoir rigoler à chaque minutes... mais il y a quelques semaines je me suis énervé. Je vais essayer d'expliquer : Caio, c'est son nom, se comporte parfois (même assez régulièrement) comme un enfant. Il a besoin qu'on le guide dans le métro, il ne sait pas gérer son argent, il ne veut pas changer de famille pour ne pas rester tout seul (sachant que nous avons sûrement la seule famille de Taiwan à pouvoir accueillir 2 foreigners). Bref, il est maintenant très dépendant de moi, parce que je l'ai toujours aidé et conseillé. Mais il y a un moment ou ça va trop loin, et ça en devient lourd pour moi. Aujourd'hui, nous sommes revenus à une relation amicale, mais c'est une des raisons qui font que j'ai hâte de changer de famille. Cela ne nous empêchent pas d'être de bons amis, il y a une différence entre sortir avec des amis et VIVRE avec des amis.
Country Fair, chacun présente son pays. Cool!


Avec Caio


Soirée entre exchanges students, que des soirées sans alcool! Faut s'habituer...

Sortie avec les Rotex, a lot of fun